LES SIGNES DE RECONNAISSANCE

Les signes de reconnaissance viennent de l'Analyse Transactionnelle, une théorie psychologique développée par Eric Berne.

Ils font référence à toutes les marques d'attention ou de validation que nous recevons (ou que nous donnons) dans nos relations.

Un signe de reconnaissance, c'est tout ce qui nous permet de nous sentir exister aux yeux de l'autre.

C'est un besoin fondamental de l'être humain, aussi vital que manger ou boire, car il nourrit notre estime de nous-même et notre identité.

Les différentes formes de signes de reconnaissance :

👉 Verbaux : "Bravo pour ton travail !" / "Je t'aime"
👉 Non-verbaux : Un sourire, un regard bienveillant, un câlin
👉 Comportementaux : Rendre service, passer du temps avec quelqu'un
👉 Matériels : Offrir un cadeau, envoyer un message

Les deux grandes catégories :

Positifs : 
  • Compliments, encouragements, gratitude
  • Valorisation de la personne
  • Nourrissent l'estime de soi
Négatifs :
  • Critiques, reproches, jugements
  • Dévalorisation, indifférence
  • Blessent l'ego et activent des blessures émotionnelles

Besoin vital VS Blessure de l'ego 

Un signe de reconnaissance positif nourrit notre besoin d'amour.
Mais quand il devient un besoin excessif ou une attente inconsciente, c'est là que l'ego entre en jeu.

Exemple :
- Si je cherche toujours à être félicité pour me sentir reconnu, ça cache peut-être une blessure de dévalorisation ou un besoin d'encouragement non comblé dans l'enfance.
- Si je n'obtiens pas ce signe, je peux ressentir de la frustration, de la colère ou de la tristesse.

Le paradoxe des signes de reconnaissance 

L'être humain préfère recevoir un signe négatif plutôt que rien du tout.
Car ne rien recevoir = être invisible = une des plus grandes souffrances de l'ego.

C'est pour cela que certaines personnes provoquent des conflits inconsciemment... juste pour exister dans le regard de l'autre.


Le travail sur les signes de reconnaissance permet d'aller à la racine des blessures relationnelles.
Quand on rumine un conflit, nous pouvons nous poser ces questions : 
  • De quel signe de reconnaissance avais-je besoin à ce moment-là ?
  • Quelle part de moi s'est sentie blessée ? (Mon enfant intérieur ? Mon ego ?)
  • Puis-je m'offrir moi-même ce signe sans attendre qu'il vienne de l'autre ?
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